L’endométriose peut s’avérer être une maladie douloureuse, et ce à n’importe quel moment du cycle féminin.
Pour y faire face, sache que la nourriture peut être ton meilleur allié.
L’endométriose peut s’avérer être une maladie douloureuse, et ce à n’importe quel moment du cycle féminin.
Pour y faire face, sache que la nourriture peut être ton meilleur allié.
MANGER DES FRUITS ET DES LÉGUMES
Les légumes verts présentent de grands avantages dans le cadre d’une endométriose, car ils diminuent les inflammations. Deux études italiennes ont mis en avant tous leurs bienfaits.
Par ailleurs, la consommation de produits bio est encouragée : carottes, laitues, cerises, fraises, nectarines, pêches, poires, raisins…
Les agrumes sont également à privilégier. Une étude faite en 2018 permet de mettre en avant les bienfaits de leur consommation. Selon les résultats obtenus, ils réduisent les douleurs de 22%.
CONSOMMER DES OMÉGA-3
L’oméga-3 permet de contrôler la production des prostaglandines pro-inflammatoires. Si l’inflammation diminue, les douleurs ressenties vont également baisser. Cette relation a été prouvée lors d’une étude.
De plus, le choix des graisses doit être fait. Des chercheurs ont souligné les vertus des oméga-3. Durant ces recherches, ils ont analysé 71 000 femmes. Une alimentation avec beaucoup d’acides gras transformés augmente de 48% les risques d’avoir une endométriose.
SE PENCHER SUR LA VIANDE
Manger de la viande fait débat depuis des mois, voire des années. Mais, au-delà de l’écologie, une étude italienne faite en 2004 a affirmé qu’une forte consommation pouvait être néfaste pour le corps féminin. En effet, une consommation de viande rouge au moins 4 fois par semaine augmente les risques d’endométriose.
Par ailleurs, la consommation de jambon 3 fois par semaine a un impact de 80% sur les femmes.
Comment expliquer ces effets ? Des chercheurs ont pointé du doigt la présence de fer dans la viande. Cela pourrait expliquer les risques d’endométriose lorsqu’il y a une trop grande consommation de viande par semaine.
Ces constatations sont confirmées par une étude publiée en juin 2018 dans le journal American Journal of Obstetrics and Gynecology. Les professionnels ont analysé l’alimentation de 81 908 femmes. Celles qui en consomment plus de 2 fois par semaine augmentent leur risque d’endométriose de 56%.
Selon les recommandations des professionnels, ne mange ni trop cru ni trop cuit. Cette approche permet de diminuer les risques de cette alimentation.
S’INTÉRESSER AUX EFFETS DU GLUTEN
Des tests ont été réalisés autour de la consommation du gluten. Une étude s’est penchée sur 207 femmes atteintes d’endométriose. 75% d’entre elles indiquent avoir moins de douleurs et une baisse dans les symptômes.
L’alimentation a une influence sur ton corps et sur les symptômes de l’endométriose. Pour réduire les inflammations et les douleurs de la maladie, adopter une bonne alimentation avec des produits bio.
Cependant, avant quelconque changement dans tes habitudes alimentaires, consulte ton médecin. Lui seul pourra t’indiquer les modifications à faire et éviter les carences.
@Marine Alves