Après un essai satisfaisant dans 3 départements, l’espace de santé numérique, développé par l’Etat, sera accessible pour tous les français à compter du 1er janvier 2022, a annoncé le Ministre de la santé Olivier Véran, lundi 18 octobre dernier.

UN « COFFRET NUMÉRIQUE » POUR LES PATIENTS ET LEURS SOIGNANTS

En quoi consistera cet espace de santé  numérique accessible à partir du 1er janvier 2022 ? Principalement en un espace de stockage sur lequel tout patient pourra télécharger et conserver ses documents et dossiers médicaux ; et, s’il le détient, son dossier médical personnalisé (DMP).

Les français auront également accès à une messagerie sécurisée réservée aux échanges entre patients et professionnels de santé qui les suivent.

Bien sûr, l’utilisation de cet espace de santé numérique ne sera pas obligatoire : ceux qui ne souhaiteraient pas en bénéficier auront alors un délai d’un mois pour s’opposer à la création de cet espace en leur nom.

« Il faudra du temps pour que chacun s’acclimate et apprenne à s’en servir, mais cela va être une petite révolution très favorable à la santé », a déclaré Olivier Véran à ce sujet, lors de la présentation de la stratégie gouvernementale d’accélération du numérique en santé, qui avait lieu à Station F, lundi 18 octobre dernier.

UNE STRATÉGIE PLUS GLOBALE POUR LA SANTÉ

650 millions d’euros en 5 ans : c’est la somme que le Gouvernement prévoit d’investir dans cette stratégie d’accélération du numérique en santé. Cette dernière est elle-même intégrée au plan pour l’innovation en santé, à 7,5 milliards d’euros d’investissements, annoncé en juin dernier par le Président de la République.

Parmi les projets phares ? 

• Subventionner les frais d’évaluation clinique des dispositifs numériques de santé (tels que des logiciels).
• Créer une trentaine de services d’expérimentation des innovations numériques dans les hôpitaux et autres organisations de soins.
• Développer la filière imagerie médicale.
• Former les professionnels de santé au numérique, mais aussi former des ingénieurs, juristes et experts réglementaires en santé numérique.

Copyright : SIG